vendredi 17 septembre 2010

De Saludecio en Yvelines (Italie du Sud)


Dimanche 8 août

Lever 7h30

En cette matinée d'après festival, je me suis promené
dans le Paris vide en faisant des photos, le silence
était reposant, sauf le bruit de l'eau qui chante.

Vers 9h, nous sommes partis de Saludecio en direction
de Cattolica toujours avec Silvio et la Compagnie Aleph,
nous avons pris le train vers Pescara à 15h23, moment
mémorable : une personne qui fait la quête croise un
controleur entre les deux portes de la classe 2 vers la
classe 1, nous sommes passés par des stations
connus comme Pesaro et Fano, puis, de nouveau,
la mer est apparue à gauche et la campagne à droite.
Nous avons changé de train à Ancona et nous avons
longé un tunnel surprenant, le bruit du train faisait penser
à de la musique techno.

Peut être qu'au bout du tunnel, nous arriverons dans un 
monde différent : la campagne.
Un peu plus loin, la mer est revenue ; nous sommes
repassés par Gulianova et passés
par Roseto degli Abruzzi.

Nous sommes arrivés à 19h à Pescara et avons
dégusté une pizza, nous avons décidé d'aller vers
la plage où nous avons passé une nuit incroyable,
nous nous sommes baignés
chacun notre tour dans une mer étrange, chaude 
et froide. Ensuite, nous avons mangé une glace
deux boules puis nous avons recherché un coin
pour planter la tente, finalement, nous
l'avons posé sous une tribune discretement.

Aux extremités de notre emplacement se trouvaient
des rangées de parasol comme des pins ou des palmiers.

Autour de nous, le ciel était étoilé, il y avait des nuages
magnifiques, semblable à des peintures. A notre droite,
un rayon d'eau s'envole vers le ciel et retombe en
confettis, des ombres noires défilent sur le sable.

Au loin, cette foraine fait sa fête selon la méthode
des couleurs principales, l'emplacement pourrait être
une grande scène de théâtre d'un temps passé.
J'ai manipulé ma balle de contact utilisant ma
lampe comme reflet.

Minuit moins le quart, les vagues apparaissent
et à minuit pile, quinze lueurs apparaissent
derrière les rochers ; n'est-il pas surprenant
qu'un avion circule en sens inverse ?

Coucher 1h

Lundi 9 août

Lever 5h

« Ce que je croyais une fête foraine avec des
lumières vertes et rouges est en fait l'aéroport,
mais pas du tout... ; fait divers : petit frayeur
du fait d'avoir installer la tente sous une
tribune et grosse frayeur à cause d'un engin
épouvantable : un tracteur qui lissait le sable.

J'ai vu la lueur de l'aube avec au loin un
bâteau aux 1001 lumières. A 5h, Pescara
s'est réveillé et heureusement, c'est différent
de « Paris », le silence est calme, on entend
juste le bruit de la mer et du tracteur.
En sortant du sable, je me suis crû à Barcelona,
en Espagne. A 8h30, Stefania et sa soeur
arrivent par le bus de Vieste.

Les choses deviennent clair : j'aperçois un bâteau
amarré près d'une des pistes. Cette plage
centrale à la forme d'un rectangle, au delà, des
kilomètres de parasols de couleurs bleus,
rouges et jaunes...

Ce que je croyais des pistes et l'aéroport est
en fait une marina ; étendu sur la chaise du
sauveteur, je surveille la mer avec ses vagues
s'échouant sur le sable, les autres êtres sont
des oiseaux en groupe ou solitaire, un reflet
de soleil apparaît, la machine infernale
réapparait et deux marcheurs se promènent
le long de la plage.

Après avoir passé deux heures sur la plage,
je me suis dirigé vers la station de Pescara,
croyant que les filles arriveraient par le train

Aspettare, aspettare e niente. Sono andato
al terminale e Stefania mi ha visto, mi
ha chiamato, lei era dentro il ristorante dove
abbiamo mangiato pizza, ho fatto la
conoscenza di Ilaria, la sorella di Stefania.

Nous sommes retournés vers la plage où
Sylvestre était sur la tribune, nous nous
sommes baignés

TRIO FRANCO ITALIEN EN
VADROUILLE DE L'EST VERS L'OUEST
ALLANT CHERCHER DES VIVRES
ELECTRO-MENAGERS AINSI
QUE DES VIVRES ALIMENTAIRES

Nous nous sommes dirigés à nouveau
vers le terminal avec tous les bagages,
afin de connaître le bus pour Pescara.
Malheureusement, nous avons raté le
bus de peu. Et en attendant le prochain
bus dans la soirée, nous nous
sommes installés devant le terminal
de bus sur la pelouse.

Comme l'année dernière, nous avons
gardé chacun à notre tour les bagages,
tandis que certains allaient se promener.

TROIS ETRES AU MEME ENDROIT
PEUVENT ETRE EN INDIVIDUALITE

Finalement, nous avons pris le bus à 18h50,
en direction d'Arsita avec un route droite,
puis la montagne, avec des lacets, une pente
verdoyante et grisonante, puis nous avons
eu une vue impressionnante en ombre
chinoise du Gran Sasso.

A un moment, s'est dessiné un jardins
extraordinaire avec des palmiers et des
tiges vertes jusqu'à un sommet inachevé.
J'avais l'impression de ne pas être en
italie en voyant des
rochers tels que ceux d'Etretat.

Nous sommes entrés dans la commune
de Bizenti avec un beau nuage rouge et 
une rosticceria, puis nous avons franchi
un pont à faire frémir et à cinq kilomètres
d'Arsita, les nuages sont passé du gris bleu
au rouge vif, ensuite j'ai vu un affichage du
festival Valfino al Canto.

A quelques kilomètres, le bus s'est arrêté
pour cause de festival et nous avons
continué à pied jusqu'à la ville, 
où il y avait déjà du monde.

Nous sommes directement allés au coin des
tentes derrière l'école et j'ai planté à moitié
ma tente, nous avons mangé notre plat de
pâtes et de la viande panée et nous sommes
revenus à la tente afin de nous préparer.

J'ai quitté l'emplacement des tentes en
prenant mon tambourin, me suis dirigé
vers la piazzale Vittorio Veneto où j'ai
retrouvé les z'Encombrants composés de
Joan - le joueur de tuba, Elodie et Frank
- les saxophonistes, Sophie - l'accordéoniste,
Loïc et Pascal, aux grosses caisses à côté
de la baraque où l'on vendait les boissons.

Nous sommes partis en reconnaissance
des ruelles avoisinantes et nous avons
vu un concert-spectacle dans la via
Oberdan où vers la fin, j'ai apporté
une touche musicale et certains
Z'encombrants ont dansé.

Ensuite, nous sommes revenus à
la piazzale Vittorio Veneto,
pris nos instruments et commencer
à jouer dans la via Roma, ensuite,
nous avons joué quelques morceaux
au même endroit que la dernière soirée
2009 avec Gallina La Lupa, Corso Vittorio
Emmanuelle, façe à la via Oberdan.

Nous avons fait une pause en allant voir
Gallina La lupa, sur la place de la deuxième
soirée 2009, puis des italiens ont joué.

Le moment le plus intense a été sur la piazzale
Vittorio Veneto, où les Z'encombrants
ont joué avec un groupe de 10 musiciens italiens,
avec une confrontation vocale.

Coucher 1h

Mardi 10 août

Lever 8h30

Le reste de l'équipe féminine est arrivée à Arsita,
dont Françoise, Annouk et La Mathilde
(comme une chanson de Jacques Brel),
le groupe franco-italien, c'est-à-dire six personnes,
ont pris le chemin del camino dei sentieri, afin
d'effectuer un bain tranquille sur le début du
même chemin que 2009 ; SDRAIATI, UNA
SORTA DI PARADISIO. Nous sommes retournés
à la civilisation au bar de la Corso Vittorio Emmanuelle,
nous avons retrouvés assises, Diana et Alice (les cheveux courts).

IL TEMPO E UNA MOLLA (LE TEMPS EST UN RESSORT)

Deuxième soirée de musique avec les Z'encombrants,
nous avons défilé en face de la cantina en dernier derrière
les musiciens italiens de la Viale San Francesco jusqu'à la
piazzale Vittorio Veneto, puis nous avons joué à nouveau
dans la via Roma, le collectif s'est fractionné et recomposé
un peu plus tard en traversant il Corso Vittorio Emmanuelle
en jouant moins fort et étant presque accroupi lorsqu'on
passait devant des musiciens.

Nous sommes revenus à l'endroit n°3 de 2009, où nous
avons joué quelques minutes, puis nous avons accompagné
plusieurs italiens dans un renfoncement. Nous avons terminé
la soirée à la via Oberdan, en accompagnant Gallina la lupa ;
nous avons joué des morceaux à nous puis à eux, puis j'ai
dansé en solo et avec Valentina et d'autres filles.

Coucher 5h

Mercredi 11 août

Lever 10h

En ce dernier jour de festival, Alessandra V. et
Eleonora A., que j'avais vu à Montone, sont arrivés
à Arsita, nous sommes allés à la piazzale Vittorio
Veneto où se tenait le marché devant le bar,
que beaucoup de personnes connaissent et
comme en 2009, au même endroit, la signora
Gianni ainsi que Francesco ont joué et chanté,
ainsi qu'Alessandra.

Après la préparation, les Z'encombrants se
sont installés près de la cantina, comme le jour
d'avant, retournés sur la piazzale Vittorio
Veneto et la via Roma jouant devant
quelques amies italiennes et ensuite Sylvestre
nous a accompagné d'abord sur la terrasse
de la via Roma, puis à côté et en façe de nous.

Avant d'entrer dans le café du Corso Vittorio
Emmanuelle pour tenter de jouer et faire une
pause, nous avons vu le groupe A'ssalterella.

Enfin, le défi s'est passé dans une arène, un
affrontement de vuvuzela, de foules , à un moment,
on avait du mal à jouer.

Sortis indemne, on s'est réfugié à la via Oberdan,
puis on est allé jouer à l'abri, dans Via Porta Nuova
où l'on a retrouvé Pascal et presque fatigués,
on a continué vers la via Circonvallazione, là où il y
avait un public différent et nous sommes revenus au
Corso Vittorio Emmanuelle, puis Gallina La Lupa,
j'ai dansé avec Eleonora, puis nous avons vu
en action à la via Oberdan, le collectif Li Sandandonijre
où il y avait Marco et Gianfranco, j'ai dansé et
je les ai accompagné avec mon tambourin.

Coucher 23h

Jeudi 12 août

Lever 5h30

En ce dernier jour à Arsita, nous sommes allés dans
l'après-midi au restaurant d'altitude, dans le mini-bus
d'Eugène, il y avaient les participants français et italiens,
arrivés vers 14h, nous avons dû manger vers 15h,
des mets fantastiques, à la fin du repas, à l'extérieur
la musique et le chant était au rendez-vous avec la
Signora Gianni, Francesco et Alessandra, certains
sont partis puis Francesco et Jérôme qui ont improvisé
un morceau avec leurs accordéons, j'ai même dansé
en contact et en impro avec Stefania, ensuite, nous
sommes revenus à Arsita toujours avec le mini-bus
appartenant à Eugène sous la pluie, nous avons
commencé à ranger les affaires.

En soirée, nous avons mangé à la cantina, avec le
reste du groupe des tentes italo-français, j'ai eu
un petit spleen et après avoir fini de ranger toutes
mes affaires, je suis allé au dortoir, où j'ai posé
mon sac, fait un petit tour et je suis allé me
coucher, pour un soi-disant départ vers 6h.

Coucher 23 h

Vendredi 13 août

Lever 5h30

Après s'être levé, pris nos affaires, nous
sommes allés vers la piazzale Vittorio Veneto,
avons déposé nos bagages, en dégustant
un petit déjeuner à base de krispolls et de
fromages, en attendant le bus, Sylvestre
est allé faire chercher les porte-voix à
l'emplacement des tentes et il a vu
le chauffeur du bus.

Quelques secondes plus tard, je vois
une demoiselle qui va vers l'emplacement
du bus, vers la cantina et je n'y fait pas attention,
soudain, j'entends le bruit du bus qui part d'Arsita
vers Pescara ; on a raté le bus, heureusement,
quelques secondes plus tard, un autre bus est arrivé
que nous avons pris direction penne.

CONTENT DE QUITTER ARSITA
« SANS LE SALUT DES AMIS »

Arrivés à Penne, nous en avons pris un
vers Pescara, puis après avoir acheté le
billet direction Veste, nous l'avons attendu
au terminal, Sylvestre est allé faire
un petit tour et ensuite, je suis allé au
supermarché Conrad acheté des fruits.

Pendant que nous attendions le bus
devant l'arrêt, nous nous sommes rendus
compte que le ticket du bus n'était pas
pour aujourd'hui mai le lendemain après-midi,
avec un ajout d'euros, nous avons un nouveau billet
et le bus couleur rouge est arrivé, nous avons déposé
les bagages dans la soute, et nous sommes partis à 14h30
pour quatre heures de bus vers Vieste, avec un temps quasi-pluvieux.

DE MONTONE A ARSITA, DE NOUVELLES AMITIES SE
SONT CREES, AINSI QUE D'ANCIENNES, BONS MOMENTS
DE MUSIQUE AVEC FOULE

Nous sommes passés devant l'aéroport de Pescara, qui est près de
l'autoroute vers Chieti et nous avons pris la direction de Bari et un
peu plus loin, nous nous sentions en Italie du Sud, un changement
de dénivelé s'est dessiné devant nous, puis la terre est devenu plus
désertique. Nous sommes passé à côté et sur la voie-ferrée.

Puis, nous sommes entrés dans la Région du Gargano, pour
arriver à Vieste, ville entre montagnes et mer, un peu comme
un grand golf (géographique) dans la via Bari, vers 18h,
après des lacets et la mer adriatique au loin. Nous avons
commencé une petite promenade, pris un café au bar
Paprika, via Giovanni XXIII, puis nous avons décidé
d'aller vers la plage où le sable est le roi et où l'on peut
observer à gauche des jeux pour enfants (trampoline,
tobbogan pneumatique), vers la via Lungamare Europa,
où nous avons pris un bain chacun notre tour. Au loin,
un bâteau à voile s'est arrêté suivi d'un petit bâteau et
il a tourné sur place

Ensuite, je suis allé acheter des sandwichs et des frites
à la Pasticceria Ferri, je suis revenu à la plage et après
avoir appeler Stefania, nous sommes partis à la recherche

anfiteatro, en se reposant sur la place en pyramide
vers la via Vittorio Veneto.

Je suis parti en solo en traversant il Corso Lorenzo
Fazzine, où le peuple de Vieste était de sortie et
regardait ou pas des spectacles de rue, à un
moment, j'ai bifurqué à gauche en prenant la via
d'Italia et enfin, j'ai trouvé l'anfiteatro, revenu
à la place et

nous sommes revenus à
avec nos bagages ou quelques minutes après,
nous avons vu Stefania, qui nous amené du
bâtiment blanc au vrai amphitéâtre,
plusieurs marches qui donnaient sur une
scène puis sur l'adriatique, nous avons
retrouvé les amies d'Arsita, qui était parti à
16h en bus, puis avaient loué une voiture à
Pescara et étaient arrivés à Vieste vers 20h,
puis nous sommes allés vers l'appart en
repassant par il Corso Lorenzo Fazzine,
puis arrivé via Bari, nous avons posé
les bagages chacun dans un emplacement.
Nous sommes retournés à l'amphitéâtre et
la grand-mère de Stefania nous a apporté
à manger pour dix, alors que nous étions
que sept.

Coucher 0h

>Samedi 14 août

Lever 9h30

Après avoir pris un petit déjeuner (capuscino,
croissant) dans un bar avec les filles, Alexis
est arrivé de Mattinata, nous sommes revenus
à l'appart, les uns ont pris la voiture, les autres
à pied, nous nous sommes diriger vers les plages
et avons marché jusqu'à la quatrième plage,
vers la Torre Costiera, où il y a peu de mondes,
nous étions huit.

Nous avons passé la fin de la matinée et le début
de l'après-midi dans l'adriatique à bonne

nous sommes étendus à l'ombre ou au soleil, j'ai même
un peu de manip de balle de la plage jusque dans l'eau.

Quelques minutes plus tard, nous sommes revenus vers
la ville, quatre en voiture et trois à pied, c'est-à-dire,
Stefania, Ilaria et moi entrain de rigoler, papoter...,
nous nous sommes donner rendez-vous vers vingt heures
à l'amphitéâtre.

J'ai commencé ma promenade dans Vieste, j'ai rencontré
par hasard Alexis, Françoise et Mathilde, et finalement,
Alexis et moi avons fait une promenade de la Via d'Italia
à la Via Pola, puis San Francesco, nous avons vu l'église
du même nom que la via, ensuite, nous avons découvert
une cabane à pêche et nous sommes revenus par la vieille
ville, puis la rue commercante, nous avons recroisé Mathilde
enfin, « miracle », nous avons trouvé une fontaine où nous
avons rempli une bouteille et sommes revenus à l'amphitéâtre
par un escalier, afin de diner un repas de Luculus, pour
neuf ami(e)s.

En attendant le groupe des Nantais, qui venaient d'Arsita,
avec deux camions, nous sommes allés boire un verre
près du port, via Lungomare Christoforo Colombo,
à peine, nous avions terminé, ils sont arrivés, ils étaient sept.

La nuit arrivée, nous sommes partis à seize hors de la ville
de Vieste, avec une voiture loué et les deux camions des
nantais vers une crique « étrange » entre la Torre di Calalunga
et celle di Sfinale, une sorte de carrière aux rochers sculptés,
nous nous sommes baignés, puis nous avons diner.

Coucher 2h

Dimanche 15 août

Lever 7h

Deux personnes se sont réveillés tôt dont Françoise et moi ;
après une baignade pour Françoise, un peu plus loin, nous
avons pris notre petit déjeuner avec du café et le reste de
nourriture (fruits) de la vieille au soir, près de nous la mer
était démontée/agitée.

Quelques minutes après, nous sommes retournés à la
civilisation en équipe et nous, dans un camion (le deuxième
n'a pas bougé), avons retrouvé les filles avec Ilaria,
devant le bâtiment des carabinieri, qui ont, avec une mise
en scène des filles, rempli les bouteilles d'eau.

Puis, réunis, donc à onze, dans la commune de foggia,
à quelques kilomètres de la plage de Mannacora, nous
avons découvert, un champ d'oliviers où au milieu se
tient une cabane qui appartenait au grand-père de Stefania
(elle n'y était jamais entré).

Nous l'avons inauguré et nous avons découvert qu'il y avait
deux pièces séparées par un mur, un puit, deux échelles.
Quelques un ont fait du ménage, puis nous avons déjeuner
près d'un des oliviers et nous avons fait une sieste jusqu'à
quinze heures.

Puis, nous avons eu, une idée saugrenue, allé à la plage,
en marchant pendant 3 kilomètres, en groupe de trois,
quatre, cinq.

Nous nous sommes arrêtés dans un bar pour prendre un
verre, puis nous sommes repartis.

J'y suis arrivé le premier EMPRESSEMENT QUAND
TU NOUS TIENS, les autres sont arrivés
quelques minutes après, nous nous sommes apprêtés pour
une baignade, qui aurait dû être sympa pour moi et qui a été
ennuyeuse au bout de quelques secondes.

Ensuite, nous sommes revenus au bar, moi, avec une fatigue
extrême (chaleur...) et j'ai fait une sieste.

Après ça a été mieux. Le deuxième camion est arrivé de la crique
« étrange » et pour finir cette soirée en beauté, nous avons décidé
de passer une nuit à la cabane aux oliviers, le groupe des nantais
a préparé la cabane pour la soirée de ouf.

Avec le groupe des huit, est retourné à l'appart, pour prendre les
affaires pour la nuit, j'ai rangé toutes mes affaires, que j'ai mis dans
le coffre de la voiture, pour un départ en début de matinée
le lundi 16 août du terminal du bus.

En route vers la cabane aux oliviers, j'ai montré à Françoise le lieu
du départ du bus avec un repas sympa, des chansons folles, une
tente deux secondes prêtés par Pierrot pour ma dernière nuit.

Le reste de l'équipe sont partis sur une crique pour une soirée
raggamuffin moyenne, je les ai salué, j'ai pris mon bagage, l'ai
mis dans le siège arrière et pris quelques affaires pour la nuit.
le collectif des « aquafree » est parti vers 1h. Je suis rester
seul en forme, je les ai vu quitter le navire, rassasié, un peu
content de ces trois jours à Vieste.

Coucher 2h

Lundi 16 août

Lever 5h

Françoise m'a réveillé, j'ai regardé autour de moi,
des tentes étaient installés, un des deux camions était
revenu, mon bagage était à nouveau dans le coffre,
j'ai rangé rapidement les affaires de nuit sur mon sac
et nous sommes partis vers Vieste, Françoise m'a
acheté un croissant spécial.
J'ai pris le bus de 6h10 en la saluant.

VOILA QUE JE QUITTE VIESTE DIRECTION
BARI POUR LA COTE FRANCAISE

Partis de Vieste en bus vers 6h10, je dois aller à Foggia,
qui est un paysage désertique avec des monts,
qui m'emmenera en train à Bari. MEGLIO PRENDERE
IL BUS ALLE 5, PER CAMBIARE IL BUS VERSO
MANFREDONIA. Arrivé à Foggia vers 8h, je me suis
rendu à la stazione pour Bari et j'ai attendu le train de 10h10,
une fois embarqué, après quelques stations passés, je suis
arrivé à Bari, qui est trop grand, trop peuplé à 11h30 et j'ai pris
un sandwich et une boisson comme déjeuner, enfin j'ai pris
un bus en direction de l'aéroport, où deux avions devaient
m'emmener à Paris pour une distance de 1417 km.

Arrivés à l'aéroport, il y avait un monde fou, « qu'est-ce que
c'aurait été le 15 août », je suis allé enregister mon billet et
peut-être déposer mon bagage « un éléphant » et finalement,
ils l'ont refusé et m'ont dit d'aller le déposer dans un ascenseur
en face de moi, j'ai cherché cet endroit, j'ai demandé et après
quelques minutes, on m'a dit où le mettre, j'ai tout déposer
en oubliant de remettre dans mon grand sac à dos, ma trousse
de toilette. Je suis allé dans la zone d'embarquement, évidemment,
pas de chance, on m'a confisqué des éléments de ma trousse de
toilette.

Pour atteindre, la zone d'embarquement vers Milano, j'ai dû prendre
un escalier pour un étage en dessous, nous avons attendu un peu,
l'embarquement s'est fait sans problème, nous avons pris un bus,
pour aller à l'avion 2 BUS POUR 150 POMMES, j'étais à l'intérieur
côté hublot, je voyais l'aile gauche.

Nous ne savons pas comment les compagnies choisissent les places
pour chaque passager, mais certains couples seront ensemble,
l'homme m'a même salué en s'essayant « heureux de partager
ses trois sièges avec ma compagne », même si avant, ils avaient
une place différente.... A l'entrée et à la sortie de l'avion, les gens
discutaient entre eux et pendant le vol, et pendant le vol, ils se
sont tus.

Dehors, le temps était bleu-gris, ensoleillé ou non. L'hotesse à un
moment, nous a dit que l'avion avait eu du retard en s'excusant.
Lorsque, nous étions entrain de rouler, j'ai observé un avion noir,
nous avons décollé par temps clair, CONTEGGIO DAL MARE,
POI TERRA E LE NUVOLE INTORNO A NOI NEGLI OCCHI.
ECCO UN LAGO CHE SEMBRA UN CARATTERE SPECIALE.
Enfin, je vois des nuages ressemblant à une fumée d'éruption de type
vulcanien comme dans une petite ile volcanique de la mer
Tyrrhénienne, au nord de la Sicile. Quelques nuages en lévitation
couraient par-ci, par là.

Nous sommes arrivés devant l'aéroport de Milano, comment va
se passer ce transfert en direction de Paris CDG (âme, bagage) ;
avant l'atterissage, le paysage est vert, la mer et la montagne sont
derrière nous, je suis descendu de l'avion parmis les derniers, pris
un bus jusqu'au terminal, puis, j'ai couru, tandis que mon bagage,
avait été mis tranquillement dans la soute de l'autre avion,
jusqu'à l'autre zone embarquement, de plus, j'ai eu du mal à la
trouver, finalement, j'y suis entré et tout c'est bien fini.

Nous roulons, CI SONO UCCELLI ALLA MIA DESTRA,
puis décollons, je suis toujours assis côté hublot, mais je ne
vois pas l'aile. Une fois décollé, l'avion fait une sorte de
tourbillon afin de récupérer l'altitude de vol. Je pense que
nous allons bientôt quitter l'Italie et entrer en France.

Arrivée à l'aéroport Paris CDG vers 20h, la pluie est
là, la température est de 15° par rapport à 31° en Italie
du Sud, nous prenons un bus pour aller au terminal, puis
nous avons pris l'escalator central, nous sommes allés
attendre nos bagages, le mien est arrivée un quart d'heure
après,je suis sorti du terminal, juste avant, j'ai aperçu Elodie
(Primaire Colbert), nous nous sommes salués, puis je suis allé
vers le tram qui va entre les terminals, pris j'ai acheté un ticket
afin de prendre le RER B vers Chatelet les Halles, puis le RER
A, pour rentrer chez moi vers 22h.

FIN DE CE VOYAGE.

REUSSITE ET GLOIRE D'FESTIVALS, VRAIE VIE DURANT 3
JOURS AVEC LES ENCOMBRANTS ET LES ITALO-FRANCAIS,
VACANCES EN GROUPE TRES INTENSE MAIS SYMPA, DUO
SYLVAIN A VOIR POUR UNE SUITE...

d'avignon à saludecio (italie du nord)

Dimanche 1er août

lever 4h

Je me suis réveillé aux environs de Genova dans une station
service, entrain de commander (en italien) un café et un
croissant, cela pourraitêtre un enchantement.

Nous avons traversé de nombreux tunnels en montant dans la
« vallée des lumières » on aurait pu se croire devant un
paysage modèle réduit.

Lorsque nous sommes entré dans un des tunnels du trajet et
que nous avons vu son panneau, on aurait put être à Saint
Petersbourg ou en Corse.

Italie le matin, avec sa campagne embrouillée, aux environs
de Torino,le soleil rouge surgit lentement du paysage.

Après s'être arrêté à huit heures à Milano, nous sommes
arrivés à midi à Bologna.

TRAJET AVIGNON-BOLOGNA : DE LA VILLE ENCERCLEE A LA
VILLE ETENDUE DIFFERENCE DE CLIMAT DENIVELE, NOUVELLE
CARACTERISTIQUE : PAYSAGE DE MONTAGNE, ASPETTANDO LA MARE

Après une halte déjeuner à la gare routière puis à la salle
d'attente de la gare, nous avons pris un régional vers Ancona,
le train s'est arrêté dans plusieurs stations comme Rimini et
Pesaro, ensuite la mer Adriatique a surgit à notre gauche
étendue en kilomètre absolu.

A 17h30, nous sommes arrivés à Ancona et nous avons attendu
quelques heures le train en direction de Gulianova.

Nous sommes partis à 19h20, la mer adriatique a surgit à
notre droite, à un moment, on avait l'illusion de rouler
sur l'eau, nous sommes arrivés à 20h47.

Après une éventualité de camping sauvage, le miracle s'est
produit et après un quart d'heure d'attente, Mara nous a
accompagné en voiture, à Montone, petit village des Abruzzes,
où nous avons logés à la Scuola Materna Bambin Jesu :
un couvent de trois étages à l'entrée du village).

Après avoir déposé nos bagages, et aller jusqu'au bar della
Piazza del Castello, nous sommes allés au village de Mosciano,
afin de réaliser une pizza party à six, en écoutant un collectif
italien. Retour à Montone vers minuit.

Coucher 1h

Lundi 2 août

Lever 7h30

Nous avons commencé cette matinée, au bar puis nous avons
rencontré Alessandra ; partis de Montone, nous sommes allés
à la plage de Gulianova, ensuite, nous sommes allés manger
dans le restaurant (un superbe propriété avec jardin) du père
d'Alessandra, nous avons mangé des pâtes aux petits pois,
enfin, nous avons visité la ferme appartenant à la famille,
un terrain de plusieurs hectares, avec chiens, légumes,
cochons,et un âne et un mouton noir (inséparables).

Après cette demi-journée magnifique, nous sommes revenus à Montone.

AVENDO ASPETTATO LA MARE, LEI E VENUTA MA NON HA MAI
RIUSCITO A TRAVERSARE LA MONTAGNA, PECCATO

Remarque évidente : plus on va dans le sud de l'Italie, plus
il fait plus chaud, les meilleurs périodes sont la matinée et la soirée.

Franscesco (accordéoniste) est arrivé en début de soirée, ensuite,
j'ai improvisé avec ma balle sur la terrasse centrale.

Puis nous sommes allés manger au restaurant du village, avec une
partie du groupe, nous avons mangé de nouveau des pâtes aux petits pois

Coucher 0h

Mardi 3 août

Lever 7h30

En ce premier jour de festival « Tra il Sole e la Luna »,
tout ce qu'on a construit dans le passé peut être détruit
en un centième de seconde jusqu'à l'ennui ; après l'ennui,
l'énergie ressurgit et la création improvisée peut se
réaliser sans artifice (au naturel) avec ou sans public.

Après un circuit interrompu et une tentative d'utilisation
du costume rouge, le changement s'est fait, le thème de
l'amitié est arrivé avec Francesco et Valentina, une danse
sur la terrasse au dessus du bar au son de la music s'est
initiée en même temps que de la déclamation.

Nous avons continué par la performance « contact sur mur »
contournant la via Cisterna jusqu'à la descente, nous sommes
arrivés à la place de la Citerne, que nous avons contourné
plusieurs fois, nous avons continué tout droit, bifurqué à
gauche dans une ruelle où l'on peut se statufier
sans problème et laisser passer le poursuivant.

Puis nous sommes revenus vers la fontaine où nous avons
réalisé à nouveau la performance puis la terrasse dans
laquelle nous avons réalisé le final chanté et dansé sur
de la musique française de l'Orchestre Sarm dans
« mon frère de l'Italie », ils ont chanté et joué le thème
de Brassens en français et italien.

Coucher 3h

Mercredi 4 août

Lever 11h

En ce deuxième jour de festival, à 21h30, Sylvain a déclamé
de la Scuola Materna Bambin Jesu, via Fonte Alessio jusqu'au
début de la Piazza del Castello.

Après avoir déambulé en volute sur la Piazzia, il a performé
entre mime, danse butoh, manipulation balle et déclamation
porte-voix devant un public curieux.

Nous avons fait une pause et causé avec Valentina, qui vendait
des créations de son cru, j'ai fait la connaissance de la soeur
de Valentina, Maurizia, que je connaissais virtuellement.

Nous avons continué la performance « imprégnation de la rampe »
et déclamation improvisée juste avant la terrasse, puis j'ai
improvisé avec ma balle de contact, enfin, arrivés sur la terrasse,
nous avons interprété le duo bébé suivi de la chorégraphique de la
première strophe de morino vecchio «  (nuit) Sur fond d´abruzze... »,
puis la performance « fontaine ».

Nous avons suivi par la performance montée et descente de la via
Cisterna, nous avons bifurqué vers l'emplacement de l'escalier rêvé
et nous avons fini par une manipulation balle et déclamation porte-voix.

La soirée s'est terminé avec Andrea B. et Franco P. dans « Vi giuro
che alla fine Franco canta la Malarazza ».

Coucher 3h

Jeudi 5 août

Lever 10h

Pour cause de pluie à 19h, la soirée de festival (spectacle et
performance) a été annulée.
SylvAin a commencé à déclamer dans la même place que le 4 août,
puis a bifurqué vers la cantina pour un repas de pâtes et d'arosticcini
en groupe italo-français, à une autre table se trouvait Franscesco et ses amis.

Nous avons continué la soirée sur la piazza del Castello, à l'extérieur
et à l'intérieur du bar, entre vers, chanson et musique avec Alessandra et Francesco.

FARE LA FIESTA INSIEME : IN QUESTO MONDO EUROPEO

Coucher 1h30

Vendredi 6 août

Lever 8h30

Un groupe italo-français a commencé la répétition pour le
spectaclefinal « Bocca al lupo » de 15h à 19h entre deux pluies

Sylvain a déclamé via Fonte Alessio en utilisant plusieurs
promontoires, ensuite, il est arrivé sur la piazza del Castello
et a réalisé la performance paniel balle contact et portes-voix,
ensuite, nous avons vu le spectacle de la compagnie Fratelli Fonk
dans « Da Capo ».

Nous nous sommes préparés pour le spectacle, revêtus les
costumes des frères et installés sur le promontoire haut à droite
de la via Cisterna devant le public en bas, prêt à déclamer le refrain
de la chanson de Georges Brassens, « Le pornographe », à quatre
chacun son tour, puis, nous avons descendu la via Cisterna alignés
en déclamant avec les porte-voix, la troisième strophe de la chanson
Spazzacamino « Prima lo fa entrare... ».

A cinq, nous sommes arrivés devant la tour de l'horloge, où
Giovanni (Asparino) et Mara se cherchait en haut de la tour,
une fois trouvés, ils ont fait sonné les cloches avec un ustensile.
Puis nous avons continué la descente en chantant la quatrième
strophe «  E dopo aver mangiato... ». A un moment, nous avons
tourné sur place, inversement au frère Andréa.

Arrivé à la limite de la descente, nous avons déclamé la
cinquième strophe « E quel che mi rincresce... », Giovanni
et Mara sont passés devant nous et ont continué leur chemin.

Ensuite, nous nous sommes installés devant le public sur la
piazza del Castello et après avoir déclamer la septième strophe
«  E dopo quattro mesi... », les quatre sont allés chercher la table,
le vin et les chaises, nous nous sommes approchés de la table,
assis, le vin était à flot, le frère Andréa a fait un discours,
la nourriture féminine est arrivée, tout s'est précipité et les
couples se sont formés sauf SylvAin qui est parti
main dans la main.

Des couples se sont aimés et perdus en tarentelle entourées de
quatre personnes sur échasse avec des parapluies jeteur de confettis.

Un moment s'est passé, un rêve éveillé ou pas, frère Andréa qui
s'était endormi, aperçoit une serveuse ivre qui s'allonge sur la table,
l'accouplement a lieu et tous les participants arrivent devant le public
en chantant la dernière strophe « E dopo nove mesi... » en partant en
farandole, invitant au passage des personnes du public.

Le spectacle fini, nous avons salué le public et j'ai commencé une
performance balle contact panier à la fois loufoque et grandiose
devant le public du spectacle.

Nous avons continué la performance « imprégnation de la
rampe » et déclamation improvisée juste avant la terrasse,
puis j'ai improviséavec ma balle de contact, enfin, arrivés
sur la terrasse, nous avonsinterprété le duo bébé suivi de
la chorégraphie de la première strophe de morino vecchio
« (nuit) Sur fond d´abruzze... », j'ai laissé le panier et nous
avons réalisé la performance « fontaine ».

Nous avons suivi par la performance « contact sur mur »,
arrivés devant la via Cisterna, j'ai pris la carte grandeur
nature de l'Australie, j'ai déambulé dans la via Cisterna
en l'utilisant comme un journal, ensuite je l'ai manipulé,
après une descente, et une remonté en passant entre
des pingoins crées par Fabrizio S en utilisant la carte
comme un baton au dessus de ma tête, je suis arrivé
jusqu'à Sylvestre, j'ai laissé la carte, j'ai fait la descente,
nous sommes arrivés à la place à la Citerne,
que nous avons contourné plusieurs fois.

Nous sommes revenus vers la via Cisterna, passé
par la fontaine afin derefaire la performance puis
la terrasse pour réaliser le final chanté et dansé.

Les performances finies, la soirée musique et
danse avec « le groupe des vifs » a duré un
court instant, certains sont partis de montone
et nous avons terminé la nuit en musique avec
Alessandra et Francesco, j'ai enfin utilisé mon tambourin.

Coucher 4h30


Samedi 7 août

Lever 7h

Aux alentours de 9h, la compagnie Aleph, ainsi que
le trio Silvio, SylvAin ont quitté Montone, en direction
de la banlieue de Rimini.

Nous avons traversé routes et autoroutes en chevauchant
la campagne, la mer et la montagne.

COMME D'HABITUDE, SYLVAIN SE GREFFE EN
TOUTES OCCASIONS ET MONTRE CE QU'IL SAIT
FAIRE, IL EST COMME UN ICEBERG, L'AME OU
LA COLERE EST ENFOUIE.

Nous avons quitté la région des Marches pour entrer en
Emilia Romagnia, puis nous nous sommes arrêtés à San Rocco...

Enfin, nous sommes arrivés à Saludecio, où il y avait depuis
quelques jours, le festival Ottocento dont le thème était Paris,
après avoir repéré les lieux, trouvé un coin pour la tente, nous
avons demandé des informations à l'office
du tourisme et s'il était possible de participer à ce festival.

SYLVAIN TRAVERSE DES FESTIVALS EN LONGITUDE
DU NORD AU SUD DE L'ITALIE

Après s'être reposés, nous sommes revenus à l'office du tourisme
à 16h et au bout du compte, ils ont accepté que nous performions
dans ce festival, de plus, on nous a prêté deux costumes, blanc
pour moi et noir pour Sylvestre, puis nous avons reçu des pass
par la compagnie Aleph.

Ensuite, nous sommes allés faire des photos sur la terrasse, puis
revenus dans les enceintes après avoir chercher les porte-voix et
la balle de contact, nous avons déjeuné gratuitement (des sandwichs)
avec une employée de l'office du tourisme, qui était marseillaise,
avec qui nous avons parlé en français, avant de débuter notre action.

Nous avions prévu de faire un circuit dans l'enceinte, finalement,
nous l'avons fait tout le long de la via Roma, nous avons aperçu
une scène à l'italienne vide avec un socle vers le bankomat ; j'ai
alterné déclamation en suivant Sylvestre, ou manipulation de balle
(peu maniable avec les manches de la chemise), puis la statue ;
Sylvestre déclamait avec ses deux portes-voix, ensuite, nous avons
échange nos places, j'ai fini par manipuler le socle comme une roue
carré, nous avons donc performé pendant 1h30.

NOIR ET BLANC PARIS EST TOUJOURS PARIS, MESDAMES
ET MESSIEURS ADMIREZ LES FACETIES DU DUO SYLVAIN,

L'UN VOUS FERA REVER EN VOLTIGEANT D'IMPROVISATION
CORPORELLE JUSQU'EN IMPROVISANT BALLE DE CONTACT

L'AUTRE DECLAMERA SES MOTS, SES POESIES LE LONG D'UNE
DANSE OU D'UNE MUSIQUE

QUE NE SERAIENT SES JOURS SANS JEU (EUX, OEUFS) ?

CETTE STATUE EN BLANC ET BALLE DE CONTACT NE VA PAS
SE MOUVOIR AU SON DE PIECES, IL LE FERA SELON LA SITUATION
QU'IL PRECONISE.

Ensuite, nous sommes allés voir Alberto B. qui jouait avec son orgue
de barbarie et chantait des airs français devant un public en cercle,

SylvAin l'a suivi de chaque côté, en manipulant la balle de contact,
en dansant et en déclamant des textes français tout en tenant les
porte-voix et essayant de suivre Alberto (chose non aisée).
Nous avons joué pendant quelques minutes, ensuite, un poète a
déclamé devant une fille, qui était charmé ; le final s'est réalisé avec
un petit orgue de barbarie, spécial per i bambini.

Enfin, nous sommes allés voir le spectacle de la compagnie Aleph,
une adaptation du le tour du monde en quatre vingt jours, assez long
(certaines personnes du public sont partis en cours).

Puis, nous avons cherché Silvio, qui nous attendait devant la voiture,
avons pris tous nos bagages, (au cas où), puis sommes allés monter
la tente à l'emplacement que nous avions choisi dans l'après-midi,
près des remparts forestiers.

Coucher 1h30

De Montreuil à Avignon (France)


Samedi 24 juillet

Lever 4h

Dans un montreuil matinal
le temps est en retard
heureusement l'âme humaine est là
Et SylvAin quitte Montreuil héroïquement
en voiture type Scenic chargé à bloc

Après plusieurs aires de repos,
nous avons aperçu les monts d'Auvergne ainsi qu'une
direction célébrissime Gergovie
Le summun a été la traversée du viaduc de Millau
par l'autoroute A75

Arrivé au même endroit que la deuxième étape
du voyage 2009, nous nous sommes rendus
dans notre coin au canard qui était boueux.

Après un montage de tente, nous avons rencontré
et bavardé avec une suédoise au prénom de Sabine
qui passait dans notre coin

Puis nous avons déjeuné en début d'après-midi,
puis fait une sieste.

A 17h30, le collectif de la Machin'ante de Montreuil
a déambulé dans les rues de Lodève, sous le nom de
Amassada Rromani Transversale, ils ont fait une annonce
musicale.

Puis près de notre coin face au quai de la Mégisserie, s'est
déroulé une lecture à trois voix distincte, entrecoupés
d'improvisations poétiques.

LODEVE EST UNE VILLE ENTRE REVE PAYSAGE ET VIE SEMI AUSTERE

Coucher 22h

Dimanche 25 juillet

Lever 6h

Promenade environnante de la Lergue au Centre
passage par des lieux de lecture vide tel que le
cloître de la cathédrale St Fulcran puis j'ai fini ma
promenade le long de la Soulondre

Comme dit Grand Corps malade dans son slam sur
Saint Denis « Y a pas grand chose à faire, y a pas
grand chose d'ouvert »

Après une répétition de l'intro et du début du 1er tableau
près du quai des Ormeaux, nous sommes allés au Kabaré
populaire afin d'écouter Sabrina Sérusier de la Compgnie
du bout du banc en clown avec frontières.

En cette dernière soirée de festival
le temps petit était à la fête
en face du Kabaré Populaire

Un artiste Dan Liotier voltigaient de mats en mats chinois
avec un final, une descente vertigineuse tête contre sol

ensuite sur la place de l'Hôtel de ville
a été proclamée la cérémonie de cloture du
festival Méditerranée : une place à moitié
remplie, une voix enregistrée, des lectures de poésie
crées par les élèves de Lodève et une session musicale
de quartet en quintet : percussioniste, violoncelliste, accordéoniste,
flutiste et guitariste.

La soirée a continué par un petit bal et une improvisation voix-balle
à la SylvAin puis la désinstallation des matériaux.

Coucher 1h

Lundi 26 juillet

Lever 8h

MOMENT DE FLANERIE LASSANTE NON INTENSE
DESIR D'UNE CHOSE NON TROUVEE, INESPEREE

Deuxième répétition sur une berge de la Soulondre
tableau 1, phrase 1

diner puis moment de repos musical près de la tente

Coucher 22h

Mardi 27 juillet

Lever 7h

Quelques minutes après le lever, j'ai démonter la tente
puis nous avons ranger nos affaires. Avons
quitté notre coin désert, sans regret.

Après un petit déjeuner sous le pouce, nous avons
embarqué à 9h dans le bus en direction de Montpellier.

Pendant la route, nous avons fait un détour
par le lac Salagou

Allons-nous voir du cirque à Clermont-L'hérault?
Mais non, nous changerons de bus pour Montpellier
ville toujours en travaux pour futur tramway

VOYAGE ENTRE CAMPAGNE ET VILLE
CARACTERISTIQUE D'UN PAYSAGE SE DEFILANT
SECOUSSES LEGERES MELEES DE BRUITS
INVISIBLES A L'OREILLE NUE
ARRIVEE EN VILLE : LONGITUDES
ENTRECOUPEES EN COULEURS GRISES ET VERTES

Nous sommes arrivés à la gare de Montpellier à 11h47

Après un repas de fruits (melons, pêches) dans la salle
attente de la gare, nous avons embarqué dans le train quai B
(montée en quelques minutes) TER vers Avignon-Midi à 12h37

Nous devions arrivés à Avignon à 14h45, mais l'arrêt a été prolongée
en gare de Nimes (même pas le temps d'aller voir les arènes), nous
sommes arrivés à 15h.

Sous une chaleur, nous sommes allés vers le camping Bagatelle par
le Centre, nous sommes passés devant la grande roue, traversé
le pont Edouard Dalladier, puis sommes arrivés sur l'ile de Bartelasse

Au camping, nous avons attendu une heure au bar du pavillon bleu
puis à 16h30, nous nous sommes installés dans le carré des tentes
enfin, nous sommes revenus au bar pour souffler

TOUT PRES D'AVIGNON CENTRE TOUT EN ETANT ELOIGNE
ALLUSION A LA VILLE VIS A VIS DE LA CAMPAGNE
BRUIT DE PEUPLES ET DE CIRCULATION Vs BRUIT DE CIGALE
ET VENT

Nous sommes entrés dans la ville puis arrivés sur la place du Palais
des Papes où Phil a interprété son spectacle « Showtime » ensuite
sur la place de l'Horloge, nous avons découvert Sonia de la
Carrozzone Teatro qui présentait leur pièce « La naïve » aux futurs spectacteurs.
Pendant notre diner près de la vierge, nous avons rencontré un
performeur, que j'avais rencontré au début de la dernière techno parade en action.

Pendant un spectacle de danse, j'ai effectué une improvisation
bal puis suis rentré à 22h avec un petit spleen (malinconia).

Coucher 22h

Mercredi 28 juillet

Lever 6h30

Nous sommes partis du camping vers 11h, puis nous avons
commencé notre promenade par une partie du Chemin de
la Bartelasse, bifurqué à gauche, pour arriver sur la route de
L'Islon Lou Radèu Farfantellole long du Rhone, puis nous
avons pris quelques chemins comme la Traille et des Canotiers

Enfin, nous sommes arrivés à l'Ile des Chapiteaux, où il en
restait deux sur quatre après, une conversation avec une
organisatrice, nous avons décidé d'aller au cirque en soirée,
nous sommes revenus vers le camping par le Chemin des
Berges, juste avant, nous reposer et nous sustenter

A un endroit du Chemin où nous étions, nous avons
observé un panorama magnifique sur le Rhone, et ses environs
UN CHIEN RAMASSE UN BATON LANCE PAR SON MAITRE
DES BATEAUX NAVIGUENT, DES CYCLISTES PEDALENT,
DES PASSANTS PASSENT, DIFFERENCE DE LA VILLE

Comme nous l'avions prévu, nous sommes retournés au spectacle à
l'ile des chapiteaux, le cirque Bang Bang a présenté son spectacle
BodynoBody, 4 jongleurs, dont un « unique », un comique et deux
jongleuses manipulent aussi bien avec des balles ou des cerceaux,
l'une était en équilibre sur un pied et avait sur sa tête, une dizaine de
chapeaux verticalement aussi en équilibre ; le spectacle s'est déroulé
dans le temps passé, présent sur le thème du cabaret.

Coucher 22h30

Jeudi 29 juillet

Lever 8h

Retour à la ville en après-midi, pour une promenade intéressante ;
aprèsavoir revu Sonia à la place de l'Horloge, je me suis dirigé
vers la rue des Teinturiers afin de saluer mes amis italiens, Fabio
et Paolo, qui présentait la pièce la Naïve eux aussi, puis je suis allé
jusqu'à la Porte Thiers afin de me diriger vers la Porte Saint Michel,
je me suis rendu à l'emplacement de l'ancien terrain où se trouvait la
Compagnie des Oiseaux Fous en 2001 dans le quartier Champfleury.

A la place, se trouvaient des batiments de sports, seul le batiment
Maison pour tous de Champfleury existe.

Ensuite, je suis passé devant E. Leclerc puis sous le tunnel de la Porte
Saint Roch et j'ai bifurqué à droite vers la direction Pont de l'Europe,
ne pouvant pas y accéder, j'ai continué mon chemin sur le boulevard
de l'Oulle, où j'ai découvert une ancienne porte à verroux près des
remparts, ensuite la statue au lion, la grande roue, enfin, une belle
vue sur le pont d'Avignon éclairé. Je suis rentré au camping exténué.

RETOUR AU SOURCE MONDE DU CIRQUE

Coucher 23h

Vendredi 30 juillet

Lever 8h30

En fin d'après-midi, nous avons quitté le camping pour nous diriger
vers la rue Bourgneuf au théatre du même nom, là où les Carrozone
exécutait leur spectacle La naïve, afin d'apprécier un face à face
entre la « Révolution de l'amour-politique » de Victor Hugo et les
éculubrations en-chantées d'Offenbach accompagné d'un solo
guitariste se rapportant à une femme.

Le spectacle fini, nous avons retrouvé Philippe des Bluets qui s'était
occupé de la régie durant le spectacle que nous avons vu et nous
sommes allés prendre un verre dans la rue des Teinturiers. Alors que
nous étions attablés, le duo Carrozzone a quasiment interprété le début de leur pièce.

Nous avons continué notre soirée un peu plus loin, où nous nous
sommessustentés et nous avons couru jusqu'au second spectacle
au théâtre du gymnase au college de la Salle ; la compagnie Umbral
nous a présenté « Petit boulot pour vieux clown » : un trio comique
mêlé de humour noir, de déclamation et de « pantomime » parlée.
Je suis retourné au camping vers 1h15.

L'ART (LARD) QUAND TU NOUS TIENS

Coucher 2h

Samedi 31 juillet

Lever 8h30

En ce dernier jour à Avignon, nous sommes allés à l'Espace
Alya dans la rue Guillaume Puy où l'année dernière, nous
avions vu et entendu Arthur Ribo, le slameur.

Quelques minutes avant midi afin de voir un spectacle du
collectifKahraba et en Votre Compagnie où Camille Brunel
nous présente son quotidien de femme : « une cuisine » de
faits divers entre amour, mystère et physique quantique,
tout en confectionnant un « AppleCrumble ». A la fin du spectacle,
nous en avons dégusté.

Ensuite, nous sommes allés faire des courses hors les murs et nous
avons déjeuné au camping sous une pergola.

En fin d'après-midi, nous avons commencé à ranger les affaires
et passé une après-midi près du camping, puis nous avons dématté
la tente, afin de nous rendre à la gare routière, chargés comme
des mules, les tickets vérifiés, les bagages dans la soute ; nous
sommes partis d'Avignon centre à 20h30 en direction de Marseille.
ARRIVEDERCI AVIGNONE FORSE ALLA PROSSIMA

Arrivés à Marseille, nous avons attendu l'autre bus qui venait
d'Espagne ; au moment où nous sommes entrés, le bus était
overbooké, après un remaniement, nous sommes partis en
direction de la ville de Bologna.

Coucher 1h